Stanisław Korab-Brzozowski (1876-1901)
Le lys
Exhalant un souffle putride, empoisonné,
Les profondeurs de plomb des eaux qui stagnent,
Reposent, engourdies d’impuissance,
Absorbées dans leur propre mutisme et leur silence.
Observant ces eaux et leurs profondeurs noires,
Effrayé de sa propre blancheur,
Tout en aspirant leurs effluves empoisonnés,
Le lys penche son front qui défaille.